Pourquoi attendre d’avoir une maladie grave pour devenir plus conscient?

Réflexion

Au fil des années, je me suis rendu compte que toute maladie grave qui affaiblit ou met en danger de mort se déclenche à la suite de nombreux malaises physiques. Lorsqu’une personne nie et ignore les premiers messages, c’est causé par une forte blessure de rejet non guérie et non conscientisée.

Notre corps nous parle à travers nos malaises et maladies afin de toujours nous rappeler l’importance de nous aimer. En considérant que l’opposé de l’amour est la haine, j’en suis donc venue à la conclusion que toute maladie grave indique de la haine envers soi qui est directement liée à la blessure de rejet. Plus celle-ci est forte, plus une maladie sérieuse se manifeste rapidement.

Que la blessure de rejet soit très apparente sur le plan physique ou non, elle existe bel et bien chez chaque être humain. Souvent, elle est tellement niée qu’elle est dissimulée, enfouie sous la blessure d’injustice.

La blessure de rejet étant la plus insupportable psychologiquement, c’est donc celle qui attire des maladies douloureuses. Cette souffrance est issue du manque d’amour et du rejet de soi qui nous sont également sans cesse reflétés par les autres en nous sentant rejetés par eux.

Cette douleur a été déclenchée dès la naissance avec le parent du même sexe, qui est le premier modèle d’amour, et mène la personne à haïr (souvent inconsciemment) ce parent chez qui elle voit ce qu’elle croit d’elle-même et rejette. Il est impossible pour une personne indifférente de haïr, car les fortes émotions viennent de notre sensibilité. Pourtant, ce sont souvent des personnes souffrant des blessures de rejet et d’injustice qui peuvent être perçues comme étant « froides ». Particulièrement habiles à cacher leur grande sensibilité, à bien la refouler au plus profond d’elles-mêmes, ces personnes ne savent pas comment la gérer. Elles croient que le fait de ne pas sentir leur permet de moins souffrir, alors que la souffrance devient encore plus forte.

La maladie ne se développe que lorsqu’une personne ne veut pas ou ne peut pas être consciente de sa haine. Elle l’occulte, la nie et vit toute sa douleur dans l’isolement. Une maladie grave signale donc qu’il est impératif pour la personne de devenir consciente d’avoir haï et/ou rejeté le parent du même sexe et qu’il est grand temps pour elle de reprendre contact avec sa puissance intérieure, c’est-à-dire de s’aimer au lieu de se rejeter.

Le masque de rigide et la blessure d’injustice
Je tiens à préciser que le masque de rigide contribue à sa façon à renforcer le déni et l’inconscience. En effet, la personne souffrant de la blessure d’injustice (qui est derrière ce masque) est convaincue que ce n’est pas juste, pas bien, de haïr son parent, car elle devrait plutôt être reconnaissante envers ce parent. Cette croyance est d’autant plus forte si la personne a considéré son parent de même sexe comme étant le perdant parmi ses deux parents.

En réalité, ce que l’ego – qui se manifeste à travers les blessures – ignore, c’est qu’en niant en avoir voulu à notre parent, il nous sera impossible de faire la paix. L’ego ne sait pas que les autres sont dans notre vie pour nous aider à devenir conscient de ce que nous n’acceptons pas de nous-même.

Les blessures influencent notre relation au corps et aux malaises. Plus nous sommes conscient, plus nous nous aimons, et mieux nous ressentons les signaux dans notre corps. Il est bon de se souvenir que notre corps est notre plus grand ami.

Souvent, les personnes fuyantes (rejet) et rigides (injustice) ne peuvent sentir les nombreux petits signaux de leur corps ou elles s’en occupent seulement lorsqu’il s’agit d’un signal très important, par exemple un cancer.

Pour mieux comprendre les blessures de l’âme et comment elles vous affectent, il est suggéré de lire les deux livres suivants : 
Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même

La guérison des 5 blessures

Mais pour découvrir la méthode de décodage d’un problème physique particulier, c’est plutôt le livre Ton Corps dit : « Aime-toi ! », qui est conseillé.

Le rigide se croit imparfait s’il est aux prises avec la maladie et aura beaucoup de difficulté à l’avouer, même s’il en est conscient. S’il se soigne, il le fera en cachette. Il se fait même une gloire de dire à qui veut l’entendre qu’il ne prend JAMAIS de médicaments et qu’il ne va JAMAIS chez le médecin.

Le fuyant pour sa part nie qu’il est malade. Les autres peuvent s’en apercevoir, mais il dira que tout va bien. D’ailleurs, il parle rarement de ce qu’il vit personnellement.

Je vous recommande donc de devenir plus alerte aux moindres signaux. Ceux-ci attirent votre attention sur le fait de vous aimer davantage, de vous accepter plutôt que de vous sentir coupable. Vous garderez ainsi votre énergie naturelle, guérirez rapidement et éviterez des maladies graves. Aussitôt que vous sentez un malaise, demandez-vous : Pourquoi est-ce que je m’en veux ? De quoi est-ce que je me sens coupable ? Quand vous avez vos réponses, donnez-vous le droit d’être humain et d’avoir des faiblesses. Vous aimer, c’est vous accepter et même accepter les comportements avec lesquels vous n’êtes pas d’accord.

Plus vous écouterez les petits signaux de votre corps et plus vous vous aimerez, moins vous aurez de gros signaux.


LISE BOURBEAU
Fondatrice de l’école Écoute Ton Corps et auteure de 25 livres, dont les trois mentionnés en encadré.
École Écoute Ton Corps
www.ecoutetoncorps.com
Facebook : ecoutetoncorps

Par Lise Bourbeau

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