Course à pied je t'aime

Forme

Je suis tombée en amour avec la course le jour où j’ai fait mon premier semi-marathon. Correction : en fait, je me suis mise à vraiment adorer ce sport au moment où j’ai franchi la ligne d’arrivée de ce fameux premier semi-marathon. Les endorphines ont embarqué, et ma médaille de participation au cou, j’ai eu l’impression que plus rien ne pouvait m’arrêter dans la vie. C’était à la fin août 2006.

La course à pied a changé ma vie. Elle m’a permis de me connecter avec moi-même. Elle m’a prise par la main et m’a invitée à croire en moi. Elle m’a montré que, si l’on met tous les efforts nécessaires, de grands projets peuvent se réaliser. C’est, comme je le disais, ma toute première collaboration avec le magazine Mieux-Être, c’est « supercalifragilisticexpidélilicieux » !

Au début, c’est difficile. Tout est difficile. Personnellement, j’avais une certaine admiration pour les coureurs. Je les trouvais inspirants. Comment faisaient-ils pour courir autant ? Après quoi couraient-ils ? J’avais aussi toujours été attirée par le célèbre passage dans Forest Gump, où Tom Hanks court sans cesse, juste parce qu’il a le goût de courir. Courir après la vie, courir après soi, courir après ses possibilités infinies, courir après son potentiel, courir après son bien-être. Il faut être un coureur pour comprendre les coureurs. Ce besoin intense d’aller courir, cette dose de bien-être dont on a besoin. Le sang qui circule à fond de train dans notre corps et qui nous rappelle qu’on est en vie. Cette vivacité et ce plein d’énergie incroyable qui nous envahissent tout juste après l’effort. Ne vous sentez-vous pas invincible et prêt(e) à affronter n’importe quelle épreuve de la vie ?

Un pas à la fois
Chère course à pied, je t’aime à la folie. Pendant les entraînements, il m’arrive de te détester quelques instants. Ces instants de souffrance où je me demande pourquoi je fais ça, et ces instants de douleur qui, je le sais, me seront bénéfiques pour atteindre mes objectifs. La course à pied, ça fait mal. Mais c’est pour notre bien qu’elle nous fait mal. No pain no gain. La course à pied, c’est comme un accouchement : ça fait mal, mais on veut toujours recommencer. Ha ! ha ! ha ! Si l’on se lève de notre divan pour faire aller nos jambes, on va vivre des émotions dignes des scénarios des plus grands films. C’est plus facile de ne jamais commencer à courir que de se dire, un jour, qu’on va commencer. Mais… on va passer à côté d’une myriade de possibilités.

Commencer. Un jour à la fois. Un pas à la fois. Y aller progressivement. Courir une minute, marcher une minute et répéter le tout 10 fois. C’est commencer à courir. Ça commence comme ça. Il n’y a pas de bons ou de mauvais débuts. Il n’y a que des débuts. Commencer, c’est la clé, 10 minutes, 15 minutes, 20 minutes. Qu’as-tu fait ce matin ? Je suis allé(e) courir 15 minutes. Quelle fierté, ne trouverez-vous pas ? Un jour, si ça vous intéresse, vous pourrez dire que vous êtes allé(e) courir un petit 5 km, un 10 km, un 25 km… juste pour le plaisir.

Mais, il faut commencer par le commencement. Et continuer. Ne pas arrêter. Ne pas se trouver d’excuses. (C’est tellement facile de ne pas y aller.) Avoir rendez-vous avec soi-même, avec sa santé, avec sa bonne humeur, avec son bien-être, c’est ça, la vraie motivation. On le fait pour soi. C’est à l’agenda, et on y va comme on fait honneur à son rendez-vous chez le dentiste. Je le dis souvent : vous êtes la personne la plus importante sur la terre… pour vous. Vous devez prendre soin de vous. Sinon, qui va le faire à votre place ? Personne.

Se mettre au défi
La meilleure façon de se motiver est de s’inscrire à un défi. Ne partez pas en fou sur le marathon (42,2 km). Si vous êtes débutant(e), allez-y par le commencement : le 5 km. Car 5 km, c’est 5 000 m, y avez-vous pensé ?

Ensuite, l’avenir vous le dira. Quand j’ai commencé, je pensais faire un seul semi-marathon (21,1 km) dans ma vie et arrêter. J’ai vécu un mélange d’amour-haine dans ma préparation. Pendant la course, je me demandais pourquoi je faisais ça et je me disais que je ne le referais plus jamais. Mais, j’ai eu la piqûre une fois la ligne d’arrivée franchie. C’est arrivé comme ça, au moment où je voulais crier DÉLIVRANCE à tue-tête à la planète entière.

L’année suivante, jour pour jour, je faisais mon premier marathon (42,2 km), où je me suis qualifiée pour le fameux marathon de Boston. Ma vie a alors changé. La course est venue me chercher droit au cœur. À l’époque, j’étais à la fin de ma vingtaine et j’avais besoin de me centrer. C’était une époque où ma vie basculait. La course m’a remise à ma place. Elle m’a enseigné mon potentiel, elle m’a appris la persévérance, elle m’a démontré que je pouvais atteindre les plus grands sommets. J’ai maintenant plus de 40 ans, j’ai deux jeunes enfants, deux entreprises et je rêve de faire (enfin !) un marathon en 3 h. Oui, oui, sous les 3 h… Mais, j’y vais une étape à la fois. Mon meilleur temps est de 3 h 8. Ces huit petites-longues-interminables petites minutes, je veux et je vais aller les chercher. Je le sais. (Et ça, c’est mon amie la course à pied qui m’a appris à être aussi déterminée.) Qu’attendez-vous pour commencer ?

Peut-être aurez-vous besoin d’une bonne recette sucrée et protéinée à la purée de dattes pour récompenser vos muscles. À cela, je dis go pour la Triple salto-brownies, la cousine germaine de la célèbre ChocoGo !* ; il m’a fallu des mois de persévérance pour en arriver à une version sans produits laitiers. Source follement intense d’endorphines de bonheur.

Triple ­salto brownies

©Catherine Côté - Magazine Mieux Etre

La triple salto-brownies

(protéines végétales et triple chocolat)

Par portion: Protéines 5 g / Glucides 10 g / Fibres 2 g

Cuisson : 30 minutes
Four : 180 °C (350 °F)
Quantité : 28 portions de 30 g (1 oz)

Ingrédients 
- 150 g (1/2 tasse) de purée de dattes
- 350 g (1 1/2 tasse) de boisson végétale ou de lait
- 1 œuf
- 1/2 c. à soupe de poudre à pâte
- Une pincée de sel
- 60 g (1/2 tasse) de farine tout usage sans gluten ou votre farine préférée
- 115 g (1 tasse) de protéines de pois en poudre
- 50 g (3/4 tasse) de cacao
- 50 g (1/2 tasse) de poudre d’amandes
- 100 à 200 g (1/2 à 1 tasse) de pépites de chocolat noir, au lait et blanc (sans produits laitiers)

Déco
- Pépites de chocolat

Tadamski
1. Préchauffer le four à 180 °C (350 °F).
2. Dans un bol, bien mélanger tous les ingrédients.
3. Couvrir une plaque de cuisson de papier parchemin ou d’un tapis en silicone, sinon tout va coller.
4. Étendre la pâte sur une plaque de 2,5 cm (1 po) d’épaisseur et bien la compresser.
5. Si désiré, décorer de pépites de chocolat.
6. Cuire au four environ 30 minutes.
7. Laisser refroidir et couper à l’aide d’un -coupe-pizza en 28 morceaux de 4 x 5 cm (1 1/2 x 2 po).
8. Euphorie, joie et exaltation sont les mots qui décrivent son odeur.

*Recette de la page 105 du livre Ces galettes dont tout le monde parle.

 

 

 

MÉRIANE LABRIE, ALIAS MADAME LABRISKI
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Par Mériane Labrie Alias Madame Labriski

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