Vous sentez-vous libre par rapport à votre poids, votre santé, ou votre apparence physique?

Boîte à outils

Si vous vous privez de ce que vous aimez par peur de grossir ou de ne pas bien vous alimenter, vous n’êtes pas libre. Vous êtes préoccupé·e par votre poids/apparence ou votre santé. L’importance de votre contrôle – qu’il soit conscient ou inconscient – aura immanquablement des conséquences néfastes.

En plus d’être toujours aux aguets, vous entretenez de la culpabilité qui fait persister vos comportements et vous empêche de vous accepter. La culpabilité vous dit ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire. Par conséquent, vous vous en voulez quand vous ne vous faites pas plaisir et quand vous vous faites plaisir.

Lorsque vous ne vous acceptez pas, il est très probable que vous ne réussissiez pas à changer de comportement. La peur vous maintient dans le contrôle. C’est l’acceptation qui mène à la transformation. Si vous connaissez mon enseignement, vous savez que je parle beaucoup d’acceptation. Je vous rappelle qu’accepter ne veut pas dire être d’accord. Nous pouvons accepter le fait d’avoir un corps plus gros que la norme, une partie du corps que nous n’aimons pas ou d’’avoir une maladie, sans être d’accord.

La première étape est d’accepter le fait que votre âme ait choisi votre plan de vie avant votre naissance pour apprendre à travers vos expériences.

Qu’avez-vous à apprendre?
Nous avons toutes et tous à découvrir quels états d’être nous n’avons pas réussi à accepter au fil de nos nombreuses vies. Lorsque nous quittons le monde de l’âme pour nous incarner, nous sommes tous attirés automatiquement vers la famille, l’environnement et le corps dont nous avons besoin pour accepter ces états d’être.

Pour les découvrir, je vous suggère d’utiliser un des décodages de l’école ÉCOUTE TON CORPS à la page précédente.

Ces réponses sont les vrais besoins de l’âme, c’est-à-dire les états d’être que l’âme veut expérimenter et accepter.

Comment accepter?
Afin de vous accepter complètement, donnez-vous le droit d’avoir été et d’être encore parfois tel·le que vous ne voulez pas. De cette façon, vous arriverez à être tel·le que vous voulez le plus souvent possible.

De plus, l’état d’ÊTRE que vous n’acceptez pas chez vous, vous ne l’avez pas accepté chez un de vos parents, très souvent le parent du même sexe. Ce n’est qu’à travers l’acceptation totale de vous et de votre parent que la transformation est possible et que votre vie s’améliore.

J’attire votre attention sur le fait que l’acceptation concerne seulement la façon d’ÊTRE. Par exemple, certains me disent qu’ils ne peuvent pas accepter leur parent, car ils n’ont pas le même problème (le poids par exemple). Regardez seulement la façon d’ÊTRE et non un aspect physique (avoir) ou une action (faire). L’AVOIR et le FAIRE changent automatiquement lorsque quelque chose est changé au niveau de l’ÊTRE. Voilà la grande puissance de l’acceptation, l’amour véritable.

Comment aller vers ce que vous voulez?
Je vous suggère de noter comment vous pourriez vous comporter à partir de maintenant pour vous aider à être tel·le que vous voulez. Placez votre liste bien en vue et vérifiez à la fin de chaque journée quel comportement vous a aidé·e à être tel·le que vous voulez. Surtout, félicitez-vous!

Parfois, vous retomberez dans vos vieilles habitudes. Pensez à vous donner le droit d’être humain. Quand nous ne nous acceptons pas, nous nous sentons coupable. La culpabilité nous maintient dans un cercle vicieux, et rien ne s’améliore. Au contraire, ce que nous n’aimons pas de nous empire. Notre raison d’être est de nous donner le droit d’être humains, avec des hauts et des bas, des qualités et des défauts.

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Posez-vous les trois questions suivantes: 

1. Le fait d’avoir tel problème (poids, maladie, un corps ou une partie de mon corps que je n’aime pas) me fait vivre quoi, me fait sentir comment? Prenez le temps de noter tout ce qui vous vient.

2. Je me juge/m’accuse d’ÊTRE QUOI? Prenez des notes. Par exemple: je me juge d’être lâche, sans volonté, trop compulsif·ve, menteur·se (mensonges sur ce que vous mangez/buvez), je me trouve laid·e, peu désirable…

3. Le fait d’ÊTRE _______________(ce que vous venez de noter) m’empêche d’avoir, de faire et d’être quoi? Exemple de réponses: cela m’empêche d’avoir du plaisir dans la vie, de faire ce que je veux quand je veux, d’être libre, d’oser être vrai·e.

LISE BOURBEAU
Fondatrice de l’école Écoute Ton Corps et auteure de 25 livres, dont Écoute et mange: STOP au contrôle
École Écoute Ton Corps
www.ecoutetoncorps.com • Facebook : ecoutetoncorps

Par Lise Bourbeau

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